Sorties de fabrique • 19 h

I WANT TO BREAK FREAK • Cie Raz’Bitumes (Amy Wood)

Voici une théâtralité imprégnée d’art clownesque qui dit le rouge et l’anthracite au même endroit. Amy Wood incarne les transports d’une femme qui se rit d’elle-même et du malheur. 

Cap vers le cœur de l’être. Économie de parole au bénéfice du corps. Tantôt spirituel, tantôt exubérant, avec un érotisme et une rondeur assumés. 

Dans ce projet où la drôlerie alterne avec le sensible, une femme se questionne, investit le plaisir, transmute sa mémoire, réagence sa matière pour se déployer. La corporalité devient envol. 

Amy Wood © Juliette Macquet ▸

LA LENTE HABITUDE DES CERNES • Claire Isirdi

Pour ce projet, une pluralité de thématiques; si l’on considère l’espace-temps offert par le poème, ses échos nocturnes et images cristallisées entre deux battements de cils.

Pour Claire Isirdi, chaque poème est une consolation. Un moyen d’envisager le questionnement comme une solution, partagée par la voix et son flow.

Claire Isirdi © Ledroit Perrin ▸

Rencontres-lectures • 20 h 30

365 + 1 • Thibault Marthouret

Dans son projet d’écriture, Thibault Marthouret pose une question centrale : De quoi demain sera-t-il fait ? Puis quelques déclinaisons pour apostropher les tenants et aboutissants, freins ou moteurs face à un avenir qu’il nous appartient d’investir.

Inspirée par Portait of my Lover as a Horse de la poétesse anglaise Selima Hill, l’écriture se développe en une série d’instantanés : un pour chaque jour de l’an-née. 

Située là où se mêlent divers niveaux de subjectivité, cette trame s’avère aussi très attentive à celles et ceux qui la reçoivent.  Elle invite à imaginer un « +1 » aux 365 portraits ébauchés par l’auteur. Alors, quel serait votre demain ?

Thibault Marthouret © Anne Poulhes ▸

DÉRANGÉE • Rim Battal

Après avoir fait de sa maison un cocon ordonné et confortable pour toute sa famille, Machine jette une petite cuillère par mégarde. Ce lapsus gestuel déclenche son cheminement vers le dénuement le plus total. Progressivement, elle prend goût à se délester de tous les objets qui font sa prison domestique.

Dans son projet d’écriture et de mise en scène, Rim Battal évoque l’histoire d’une femme confrontée à la question du confort, de son coût matériel et immatériel. En quoi la sédentarité entraîne-t-elle une perte de liberté ?

Rim Battal © Anne-Sophie Guillet ▸

Entrée : 5 euros // Gratuit pour les adhérents

Bar et petite restauration sur place