Sortie de fabrique • 19 h

Dans ses précédentes créations pour Les hommes tombent de la Lune, Lyson Leclercq proposait des portraits oniriques et des expériences initiatiques inspirés de figures chama-niques et de spiritualités polythéistes.

Pendant cette expérimentation spoken word et post rock, elle a travaillé avec divers musiciens. 

Le dernier des quatre EP s’intitule Shirtee Dee (2019) : c’est le fruit de sa collaboration avec Butch Mc Koy.

Dans le prolongement de ce travail, Lyson Leclercq s’oriente désormais vers l’écriture de formes poétiques courtes et épurées dont la musicalité est amplifiée. La musique ne se contente plus d’accompagner les textes, elle se déploie dès la première minute imaginée pour leur faire écho.

Au cœur de sa résidence à la Factorie, la création d’une performance solo. Pour s’accompagner, Lyson Leclercq utilisera un enregistreur multipiste et jouera de la guitare électrique.

Sans trahir son nomadisme originel, cette création souhaite laisser toute sa place à l’intervention d’autres musiciens, no-tamment Emmanuel Baroux et Yan Péchin

Lyson Leclerc © Aurélien Hatt

Rencontres-lectures  • 20 h 30

Échanger un vers contre un verre, se restaurer puis écouter les auteur•e•s en résidence. Avant la fin de leur séjour sur l’Île du Roi, Maxence Amiel, Julien Marcland et Laura Lutard partageront le fruit de leur travail d’écriture.

Maxence Amiel place le symbole de la flèche au cœur de son projet pour questionner la notion de vitesse et les rapports des civilisations à ce concept. Pour alimenter sa démarche proche de la poésie documentaire, sa recherche formelle et des considérations socio-politiques.

Fidèle à son goût pour la croisée des univers considérés comme éloignés les uns des autres, Julien Marcland propose d’explorer la relation entre sport et poésie au travers de la vraie fausse chronique poétique d’un immense champion de tennis : Rafael Nadal.

Quant à elle, Laura Lutard aborde la thématique du « white passing ». Femme blanche ayant des origines martini-quaises, l’auteure s’empare de cette notion sociologique en vue d’échafauder tout en poésie une réflexion introspective et sociétale à l’aune de principes décoloniaux.

Julien Marcland © Virginie Jousset

Maxence Amiel © Mathieu Lion

Laura Lutard © Gautier Berr

Entrée : 5 euros // Gratuit pour les adhérents

Bar et petite restauration sur place