« Et pourtant elle chauffe … »

 

 

Paraphrase de Galilée

EDITO

Quoi qu’en disent les vieux dinosaures climato-septiques ou les adeptes de la science « quitrouveratoujourslasolution », il faut bien admettre que nous nous sommes lamentablement trompés. Ou nous nous sommes laissés tromper, ce qui revient au même. Nous avons cru en la croissance infinie. En la possibilité d’avoir tout tout de suite. Fraises en décembre, neige en été… Game over. Le rêve bat de l’aile. Si tant est que ce fut un rêve.

Il faudra bien plutôt se dépêcher de reboiser les villes (désolé pour les feuilles qui tombent), déterrer les rivières (pardon pour la place perdue) retrouver les sources, remettre en route les fontaines, en ouvrir partout, dans les lieux publics, les gares, les écoles, les marchés (pardon pour les marchands de plastique…)

Il faudra bien aussi remettre tous les rails des trains, des tramways que nous avons si stupidement enlevés pour faire place nette à la voiture, la voiture qui, même électrique devra bien finir par se faire plus modeste. 

Il n’y a pas de demain. Notre vie c’est maintenant disait Prévert. La Poésie aussi.

Alors, qu’attendons-nous ? 

 

 

 

                                                                                                                        Patrick Verschueren

 

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